Il suffit parfois d’un vendredi soir et d’un trop-plein de quotidien pour décider de partir. Direction le sud, avec la Méditerranée et le ciel bleu comme promesse. Et souvent, pour moi, cette bouffée d’air s’appelle Nice. Une ville où l’on peut ralentir, respirer, marcher sans but… et simplement profiter. Mais pour que cette parenthèse fonctionne, j’ai besoin d’un point d’ancrage simple, confortable, rassurant. Un hôtel. Toujours. Voici pourquoi.
L’hôtel, cette bulle qui me permet de savourer chaque minute à Nice
Quand je m’offre une escapade, surtout à deux, je n’ai pas envie de gérer quoi que ce soit. Pas envie de faire le check-in au 6ème étage d’une cage d’escalier avec le propriétaire d’un Airbnb ou de chercher désespérément un restaurant ouvert à 22 h. J’ai envie qu’on me dise « Bienvenue », qu’on m’indique où poser mes affaires, et qu’on s’occupe du reste.
À Nice, les bons hôtels ne manquent pas. Certains sont en plein cœur du Vieux-Nice, d’autres ouvrent leurs fenêtres sur la mer. Et ce que j’aime, c’est qu’ils savent rester accessibles sans faire de compromis sur le charme ou l’accueil. Je choisis souvent dans cette sélection d’hôtels à Nice — parce que je sais que je peux trouver un bon équilibre entre localisation, confort et ambiance.
Et puis, soyons honnêtes : un bon hôtel, c’est plus qu’un lit douillet. Il s’agit d’une vraie coupure. C’est arriver dans une chambre fraîchement aérée, se faire couler un bain, descendre au petit-déjeuner sans même avoir besoin de réfléchir à quoi que ce soit. Et cette pause fait tellement de bien !
Certains établissements offrent même des services que l’on n’attend pas toujours dans une ville balnéaire : une bagagerie pour profiter du dernier jour sans s’encombrer avec sa valise, une conciergerie qui vous trouve une table avec vue en plein cœur de la saison, ou encore un spa en sous-sol pour détendre les jambes après une journée de flânerie dans Nissa la Bella. Ajoutez à cela le Wi-Fi de l’hôtel qui fonctionne sans bug, une clim discrète (merci l’été azuréen) et des volets qui occultent vraiment — et vous avez le cocktail parfait.

Ma technique pour choisir « le bon » hôtel
Vous aussi, vous avez déjà eu ce moment de doute devant 42 options d’hôtels aux notes identiques ? Je connais cette sensation. Voilà pourquoi j’ai fini par affiner ma méthode, en m’attardant sur ces éléments :
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Localisation intuitive. Si c’est pour marcher 25 minutes avant d’atteindre le centre, non merci. Je reste près de la mer, ou à quelques rues du Cours Saleya. J’ai envie de sortir de l’hôtel et de tomber directement sur une terrasse qui sent bon le café.
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Les détails qui comptent. Est-ce qu’il y a un ascenseur ? Un rooftop ? Des chambres calmes ? Je lis les descriptions comme je lirais un menu : je cherche ce qui me fait envie, pas uniquement ce qui est « bien noté ».
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L’ambiance en photo. Je ne regarde pas que les chambres. Je regarde la réception, la salle de petit-déjeuner, les extérieurs. Si je me projette dès la première image, je sais que je suis au bon endroit.
Très franchement, si je bloque, je pioche dans mes favoris ou je consulte une sélection déjà faite par des professionnels du tourisme. Même si j’aime partir à la recherche de la perle rare, le fait de passer deux heures à hésiter me gâche déjà un peu le plaisir.
Je vérifie aussi toujours si l’hôtel propose un early check-in ou un late check-out (parfait quand on a un vol retour tardif), et si le parking est inclus ou disponible à proximité. Notez que les zones comme la Promenade des Anglais sont peu pratiques en voiture : en ayant un parking sécurisé à proximité, on évite les tours de pâté de maisons qui virent au cauchemar.
Nice en duo : mes moments préférés à partager à deux
Dans la capitale azuréenne, tout paraît plus simple. Je ne sais pas si cela vient du soleil, de la mer à perte de vue, des gens particulièrement détendus ou de ce mélange d’Italie et de France qui flotte dans l’air. Quoi qu’il en soit, c’est une ville idéale pour une escapade en amoureux. Si vous y passez un week-end, vous pouvez tout simplement flâner dans le Vieux-Nice, en vous laissant guider par l’odeur d’une socca, par les murs pastel et par les rires des enfants qui jouent sur les placettes. On tombe souvent sur une boutique jolie, une galerie, un glacier…
Vous pouvez aussi prendre de la hauteur. Que ce soit en grimpant à pied sur la Colline du Château ou en prenant un verre sur un rooftop, il y a toujours un moment où l’on s’arrête pour contempler. Et on se dit que le quotidien est bien loin.
Rituel incontournable pour ma moitié et moi : un dîner sur la Promenade. Poisson grillé, vin frais (à consommer avec modération, bien entendu), lumière dorée du soir. Nul besoin d’un restaurant étoilé pour vivre un moment précieux. Bien souvent, les hôtels bien placés permettent de s’y rendre en cinq minutes à pied.
N’hésitez pas à vous échapper un peu plus loin que le centre. Optez pour une location de vélo, prenez un bus jusqu’à Eze ou faites un tour en bateau… Même en deux jours, on peut explorer les alentours. Et revenir à Nice le soir, pour retrouver ses repères et son hôtel.
L’idée du week-end est bien sûr de profiter de la mer, même hors saison. On s’assoit, on regarde les vagues, on se tait un peu. Le bénéfice est immense.
Petit bonus que j’adore : certains hôtels proposent la location de vélos ou de scooters directement sur place. Et là, c’est liberté totale pour longer la côte ou partir découvrir les marchés provençaux alentour. Autre option sympa : la navette privée aéroport-hôtel. Plus rapide que le bus, et moins prise de tête qu’un Uber dans les embouteillages du centre.

Le bon moment pour y aller : quand vous avez besoin d’une pause
Nice se prête à toutes les saisons, mais j’ai mes préférences. Un week-end à Nice en avril, mai, septembre ou octobre, c’est du pur bonheur : le ciel est souvent clair, la lumière douce, la ville moins chargée. On respire, on prend son temps, on s’imprègne.
En mai, j’ai déjà déjeuné en terrasse en robe légère, avec des fleurs tout autour de moi. En septembre, la mer est encore chaude, et les touristes sont repartis (sauf nous !). En février, j’ai profité du calme absolu, avec un grand soleil d’hiver et cette sensation d’être seule au monde face à la mer.
Qu’en est-il de l’été ? Oui, il fait chaud. Mais si vous logez à l’hôtel, vous avez la climatisation, l’ombre des rideaux, et généralement un petit-déjeuner à l’intérieur, bien au frais. Le secret est de sortir tôt, de faire la sieste l’après-midi et de ressortir à la tombée du jour pour vivre la ville quand elle reprend son souffle.
En bref : ce que je cherche (et trouve) dans un hôtel à Nice
Quand je pars à Nice pour un week-end, je ne cherche pas l’exceptionnel. Je cherche le simple, le doux, le vrai. Me lever sans réveil, boire un café sur une terrasse, marcher des heures en regardant la mer et rentrer dans un hôtel où tout est fluide.
Je choisis ce type d’hébergement parce que je veux profiter, et non gérer. Je veux que chaque minute compte, sans contraintes.
Et entre nous, ce n’est pas un luxe, mais plutôt un choix de confort et de sérénité. La possibilité d’appuyer sur pause sans rogner sur le plaisir. Alors si vous ressentez, vous aussi, ce besoin de vous évader un peu, de changer de décor sans partir à l’autre bout du monde… laissez-vous tenter. Nice n’attend que vous et je suis certaine que vous le méritez.
